L'Année au Canada
Photo courtoisie du Centre d'hydrologie, Université de la Saskatchewan.
Il ne s'agit pas seulement de glaciers.
L'Année Internationale de la Préservation des Glaciers des Nations Unies au Canada concerne plus que les glaciers. Elle traite de la relation globale du Canada avec la cryosphère (qui fait référence à l'eau sous toutes ses formes gelées, y compris les glaciers, la neige, la glace et le permafrost). L'AIPG se concentrera sur les impacts de l'eau douce ainsi que sur les dangers et risques changeants dans les régions montagneuses et arctiques, mais surtout, ce sera aussi une célébration de nos terres gelées et de l'émerveillement qu'elles suscitent en nous.
Les objectifs de l'AIPG au Canada sont :
Sensibiliser à:
L'importance de toutes les formes de neige et de glace pour les ressources en eau douce et les écosystèmes du Canada.
Les effets dangereux des conditions changeantes de la neige et de la glace dans les régions montagneuses et arctiques canadiennes.
Les impacts sociaux, économiques et culturels locaux et en aval des changements de neige et de glace.
Les cadres existants de gestion de l'eau et de coopération et leur rôle dans la recherche de solutions et d'adaptations au changement.
Promouvoir la recherche canadienne sur la neige et la glace, avec pour objectif d'améliorer notre compréhension scientifique des impacts du changement climatique sur les régions montagneuses et arctiques, et ce que ces impacts signifient pour les utilisateurs d'eau en aval.
Améliorer la communication scientifique des résultats de la recherche sur la neige et la glace.
Favoriser la reconnaissance et l'appréciation de la neige et de la glace comme plus que de simples « ressources en eau », en mettant l'accent sur les perspectives artistiques et autochtones.
Promouvoir l'amélioration des politiques de gestion des ressources en eau au Canada aux niveaux municipal, provincial et fédéral.
Célébrer la beauté de nos terres gelées et la joie que nous éprouvons à les vivre et à les partager avec le monde.
Le succès dans le contexte de l'Année des glaciers nécessite d'améliorer notre compréhension de ce que sera un Canada de plus en plus déglacié et sans neige, et comment nous pouvons nous adapter aux nouvelles circonstances que nous devrons affronter dans un monde en réchauffement. En plus de l'action climatique, nous devons anticiper des besoins nouveaux et différents en matière d'infrastructure, de préparation aux risques et aux urgences, de politique économique, de sécurité alimentaire, de sécurité énergétique, de tourisme et de vie en montagne.
Comment faisons-nous cela?
Observer, prédire, protéger. La comprehension est essentiel à la protection. Grâce au travail dévoué des chercheurs canadiens et des institutions académiques, nous disposons d'une base solide de connaissances scientifiques qui éclaire notre compréhension de la cryosphère, mais des questions demeurent néanmoins. Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est de veiller à ce que cette recherche scientifique se poursuive et s'élargisse. Nous comptons sur les observations faites par les scientifiques sur le terrain pour formuler des prévisions et prendre des décisions éclairées, et lorsqu'il s'agit d'élaborer des politiques liées à l'eau – que ce soit dans les montagnes, dans les prairies de l'Alberta ou de la Saskatchewan, dans les municipalités de l'Ouest, ou au-delà – de bonnes observations sont fondamentales.
Chaque année, l'état de nos ressources en eau gelée change, et si nous ne nous engageons pas à maintenir et à améliorer la recherche scientifique, nous risquons de voir notre compréhension de la situation dépassée par le rythme du changement. Nous ne pouvons pas être des gestionnaires de l'eau efficaces, des dirigeants gouvernementaux ou des décideurs si nous ne savons pas ce qui se passe. Nous devons observer pour prédire, et nous devons prédire pour protéger.
Changements dans le glacier Athabasca, gracieuseté du Mountain Legacy Project. La photo du haut a été prise en 1917 par A. O. Wheeler, la photo du bas a été prise en 2011 par Mary Sanseverino.
De la recherche à l'action.
La recherche et le suivi sont effectivement essentiels, mais la protection exige également de meilleures politiques. Cela signifie que nos dirigeants doivent prendre des décisions qui intègrent à la fois la compréhension scientifique ainsi que des considérations sociales, économiques et culturelles dans les processus de prise de décision, et il est important que ces processus opèrent en tenant compte de ce que font d'autres secteurs.
La protection doit également reconnaître que le changement est inévitable. Cela ne veut pas dire que l'atténuation du climat n'est pas nécessaire (en fait, elle est critique), mais il faut reconnaître que même si nous réduisions toutes les émissions de CO2 aujourd'hui, nous serions toujours confrontés à des changements dramatiques futurs dans les volumes de glace glaciaire et l'hydrologie montagnarde au Canada. Cela signifie qu'en plus de l'action climatique, nous devons également anticiper de nouveaux besoins différents en matière d'infrastructure, de préparation aux risques et aux urgences, de politique économique, de sécurité alimentaire, de sécurité énergétique, de tourisme et de vie en montagne.
Changements dans le glacier Kaskawulsh, Réserve de parc national Kluane, Yukon, gracieuseté du Mountain Legacy Project. La photo du haut a été prise par J. J. McArthur en 1900 ; la photo du bas a été prise en 2012 par Mary Sanseverino. Ce glacier a fait la une des journaux en 2016 lorsqu'il a reculé au point que ses eaux de fonte ont changé de direction.
Pouvons-nous vraiment préserver nos glaciers?
Cela dépend de ce que nous entendons par « préserver ». La plus grande menace pour les glaciers est le changement climatique d'origine anthropique, et donc l'action glaciaire implique l'action climatique. Cela dit, les glaciers sont intégrés dans des systèmes de rétroaction climatique complexes déjà en mouvement, ce qui signifie que même si nous arrêtions toutes les émissions de CO2 aujourd'hui, nous continuerions à observer un déclin dramatique des volumes de glace glaciaire au Canada. Cela signifie que, bien que l'action climatique soit nécessaire, nous devons également nous préparer au changement. L'objectif de la “préservation des glaciers” n'est pas vraiment de « “sauver les glaciers.” L'objectif est de reconnaître l'importance de l'eau sous toutes ses formes gelées, en utilisant les glaciers comme symbole du changement à venir.
Dernière Ambassadrice:
Caroline Côté
Caroline Côté est une athlète, aventurière et réalisatrice de documentaires canadienne. À travers ses expéditions, elle documente le changement climatique et partage des histoires inspirantes sur l'impact du climat sur les communautés autochtones, entre autres. Sa passion et sa spécialité sont de filmer la nature, de préférence dans des endroits reculés ou sous des conditions extrêmes, et elle est toujours à la recherche de nouveaux projets.
Caroline est également ambassadrice de l'Alliance des athlètes de Protect Our Winters Canada.
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Meet Caroline Côté, the fastest woman to reach the South Pole by Canadian Geographic.
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Year of the Glaciers' open letter
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The Adventure Itinerary: A documentary about Katherine, a woman who dedicated her life to conserving the environment.
Passages: A trailer about the story of five women attempting to cross Kuururjuaq Park in Quebec's Far North.
Pull of the North: 2000 mile canoe journey from the source of the Yukon River at Lake Bennett, Canada to its mouth at Emmonak at the Bering Sea, Alaska.
Njord: Recent expedition in Svalbard. Password: Resilience
Canada IYGP, Canmore, AB.
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Les opérations du Comité national canadien de l'AIPG se situent sur les territoires ancestraux et traditionnels des peuples de la région du Traité 7 dans le sud de l'Alberta, qui comprend les tribus des Premières Nations Blackfoot de Siksika, les Piikuni, les Kainai ; les tribus des Premières Nations Stoney Nakoda de Chiniki, Bearspaw et Wesley ; et la Première Nation Tsuut’ina. Cette région est également le foyer des Métis du Nord-Ouest historique et de la Nation Métisse de l'Alberta, Région 3.